12.2.11

Février en cours

O sole mio... il y a une semaine, nous mangeâmes dehors, baignés de soleil, entre les volutes blancs-verts des bûchers de fougères. L'Opération Jardin suit son cours. Quelques oignons dressent déjà leur timide tige. Epandage de fumier, et débroussaillage, encore, toujours. Le long de la clôture que nous allons devoir fortifier (un dispositif anti-lapins s'avère nécessaire), mais aussi au-dessus des terains de pétanques, l'objectif étant d'étendre le potager jusqu'aux pieds du cours Pulpo Paul. Donc nous maniâmes la faucille, amoncellâmes détritus végétaux, et, muni de noter code d'autorisation, nous brûlâmes sans vergogne la chienlit en inombrables foyers odorants et fumeux (sur lesquels nous gardâmes unoeil attentif).
Du bois, aussi, pour chauffer la maisonnée. Hache, scie, ampoules.
Et le nettoyage des maisons, de leur intérieur. La Casa Fria est nickel, ainsi que la maison sur laquelle s'appuyait nos toilettes estivales.
Comme travailler donne faim, nous goûtâmes les chorizos. D'abord crus, et donc dubitatifs (pas assez faits). Puis; sur les conseils du Pape du Poulpe de Celanova, nous les mîmes à rôtir à la braise, directement à même le brasier de fougères, un verre de Likor Café à la main. Et le verdict : magnifique, évidemment. D'autant meilleur que nous gardons le souvenir de cette viande constellant nos mains.

Janvier à nos fenêtres

Janvier...
du froid, mais pas trop. De la pluie; de temps en temps, qui transforme la place du village et la rue en un bourbier inommable. Mais c'est terminé : les gars de l'Equipement sont venus avec une pelleteuse, et après une mâtinée de terrassement à coeur ouvert, Saumede peut garer ses voitures sans souci. La place et le chemin sont à présent recouvert d'un mélange de caillasses et de terre sableuse compacte. Il restera à tasser tout ça, et le recouvrir.
De la viande, partout, sur les tables, sur le sol, sous les ongles, dans les cheveux. Initiation à la charcuterie, hacher la viande, mélanger (oignons, calebasse, piment pas piquant, piment piquant, poivre, etc.). Laver des tripes, attacher, remplir, fermer. fumage dans le four (à côté du foyer) : 20 jours et 20 nuits, non stop. On sent la fumée.
Et séchage, dans le canastro. Une 12aine de salxixones, pleins de chorizos, un jambon, une tête, et d'autres bouts à la provenance oubliée.
Viandasse et légumasse sont les deux mamelles de Saumede, donc il y a aussi du jardin. Un terrain, juste au-dessus du chataîgnier multi-centenaire, gorgé de terre fertile. Le propriétaire nous le retourne, un trapèze d'à peu près 50m sur 30. Les Saumediens ont dressé le plan des cultures, et le calendrier des plantations. Premier chantier : nettoyer la clôture, envahie par ces chères, chères zarzas, toujours aussi vindicatives.
La troisième mamelle de Saumede étant la réunion, il y en eut. L'AG annuelle, avec PV (dispo, il suffit de le demander), et nouveau bureau.
Réunion avec Mme la Maire, en outre. Les propriétaires de chacune des maisons sont dûment identifiés, répertoriés. Il semblerait que les négociations soient plus faciles avec certains, dont cette fameuse Maison Rouge. Nous attendons pour la fin février des nouvelles du projet déposé par la mairie...

15 janvier




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