12.2.11

Février en cours

O sole mio... il y a une semaine, nous mangeâmes dehors, baignés de soleil, entre les volutes blancs-verts des bûchers de fougères. L'Opération Jardin suit son cours. Quelques oignons dressent déjà leur timide tige. Epandage de fumier, et débroussaillage, encore, toujours. Le long de la clôture que nous allons devoir fortifier (un dispositif anti-lapins s'avère nécessaire), mais aussi au-dessus des terains de pétanques, l'objectif étant d'étendre le potager jusqu'aux pieds du cours Pulpo Paul. Donc nous maniâmes la faucille, amoncellâmes détritus végétaux, et, muni de noter code d'autorisation, nous brûlâmes sans vergogne la chienlit en inombrables foyers odorants et fumeux (sur lesquels nous gardâmes unoeil attentif).
Du bois, aussi, pour chauffer la maisonnée. Hache, scie, ampoules.
Et le nettoyage des maisons, de leur intérieur. La Casa Fria est nickel, ainsi que la maison sur laquelle s'appuyait nos toilettes estivales.
Comme travailler donne faim, nous goûtâmes les chorizos. D'abord crus, et donc dubitatifs (pas assez faits). Puis; sur les conseils du Pape du Poulpe de Celanova, nous les mîmes à rôtir à la braise, directement à même le brasier de fougères, un verre de Likor Café à la main. Et le verdict : magnifique, évidemment. D'autant meilleur que nous gardons le souvenir de cette viande constellant nos mains.